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Conscient de l’urgence environnementale, vous souhaitez être acteur du changement ? Mangez local ! Acheter en circuit court est la solution pour préserver notre planète. En favorisant les producteurs régionaux, vous vous engagez pour la qualité et pour l’écologie. Adopter de nouvelles habitudes est un défi. Les générations futures vous en remercieront. Pour connaître les avantages et les inconvénients de la distribution en direct, suivez le guide.
Les avantages du circuit court
Consommer directement auprès des producteurs locaux est primordial pour notre environnement. Cette pratique est amenée à s’inscrire dans nos habitudes. Quels en sont les grands principes ?
Quelle définition de la vente de proximité ?
Ce modèle de commercialisation a fait ses preuves dans le secteur de l’alimentation. La crise sanitaire de la Covid-19 a amplifié ce phénomène. La vente en direct est désormais un canal de distribution incontournable.
Locavorisme ou comment consommer local et sans intermédiaire
Qui dit circuit court, dit proximité. Le locavore est le digne représentant de ce mouvement. Comme son nom l’indique, il mange local. Il cherche à acheter directement auprès des producteurs. Sa philosophie : réduire le nombre d’intermédiaires entre clients et agriculteurs.
Des avantages pour les producteurs et les consommateurs
Cet échange est bénéfique pour les deux parties. Le client achète des produits sains, à un tarif non margé. Les aliments sont consommés rapidement, leurs vertus sont préservées. La distribution s’effectuant avec peu d’intermédiaires, le vendeur fixe librement ses prix. Cette pratique est plus équitable pour le producteur.
Le locavorisme est un mouvement vertueux.
- Il participe au maintien d’une économie dans les zones rurales.
- Il encourage les consommateurs à s’alimenter sainement.
- Il renforce le lien de confiance entre les producteurs locaux et leurs clients.
- Il est respectueux de l’environnement.
L’environnement au cœur de la production, de la commercialisation et de la consommation
Alimentation et environnement préoccupent les Français. Acheter en circuit court est la réponse à ces inquiétudes. En frappant directement à la porte des exploitations agricoles, le consommateur s’assure de la qualité de ses aliments. Il participe également à la protection de l’environnement.
Des exploitations agricoles soucieuses de la qualité environnementale
La vente sans intermédiaire est un atout pour notre planète. En privilégiant les circuits courts, vous favorisez les exploitations à taille humaine. La culture n’est pas pratiquée à échelle industrielle, le bio devenant souvent de rigueur. La polyculture est préférée, garantissant la biodiversité. L’utilisation d’engrais et de pesticides s’effectue avec parcimonie, ce qui préserve les sols.
Consommer des produits locaux protège la planète
La vente directe incite à acheter des produits de saison. Cultivés sur place, les légumes produisent moins d’énergie qu’un produit importé hors saison. Consommer localement permet de limiter le gaspillage alimentaire. Les producteurs livrent le strict nécessaire. C’est un principe : rien ne se perd. Les fruits et légumes « moches » sont proposés à la vente. Les alentours étant privilégiés, les distances d’acheminement sont limitées et les gaz à effet de serre réduits. Cette démarche a un impact positif pour l’environnement.
Avant l’arrivée des supermarchés, nous nous fournissions directement auprès des fermiers. Quelles sont aujourd’hui les alternatives pour revenir à ces pratiques ?
Quels producteurs choisir pour consommer local ?
Avec la mondialisation, nous avons oublié les commerces de proximité, au profit des grandes enseignes. Depuis quelques années, les consommateurs cherchent à acheter différemment.
Le magasin bio : précurseur du circuit court
Au début des années 2000, les premiers magasins bios arrivent sur le marché. Ce mode de commercialisation prône le « bien manger« . La crise sanitaire de la Covid-19 a décuplé cette envie. Les restrictions de déplacement ont modifié nos habitudes d’achat. Nous avons (re)découvert le circuit court. Les commerces se sont adaptés aux nouvelles attentes de leurs clients.
Fermes, marchés et cueillettes : faites votre choix !
Si vous n’avez pas encore testé le circuit court, plusieurs alternatives s’offrent à vous :
- l’achat en direct à la ferme ;
- les drives fermiers ;
- les marchés ;
- les cueillettes proposées sur des exploitations agricoles ;
- les magasins de producteurs ou coopératives d’agriculteurs.
Le réseau Bienvenue à la Ferme est une pépite pour trouver les professionnels de votre région proposant ses services.
Quelle utilisation d’Internet dans les circuits courts ?
Des associations ont saisi Internet pour promouvoir des canaux de distribution locale.
- Les AMAP (Association pour le maintien d’une agriculture paysanne) : chaque semaine, un producteur (maraîcher, fermier, éleveur) livre un panier composé de sa récolte à un groupe de consommateurs. Les clients paient une cotisation. Internet a permis de faire connaître ces coopératives.
- La Ruche qui dit Oui permet aux consommateurs d’acheter directement auprès d’un producteur. Cette association regroupe les agriculteurs et éleveurs d’un secteur. Les commandes se font en ligne. Le client rencontre son vendeur au moment de la distribution hebdomadaire.
Adopter le circuit court agit en faveur d’une agriculture raisonnée. Toutefois, cette habitude peut être difficile à mettre en pratique.
Les inconvénients du circuit court et local
Les avantages pour l’économie et l’environnement priment par rapport aux inconvénients. Néanmoins, le circuit court n’est pas sans contrainte.
Les difficultés d’accéder à la vente sans intermédiaire et de proximité
En fonction de son domicile, il est compliqué de s’approvisionner dans un périmètre proche. Les canaux de distribution peuvent être difficiles d’accès. L’usage de la voiture est un frein au développement de cette activité.
Fruits, légumes et aliments de saison : peu de diversité alimentaire
Manger de saison est contraignant. Un habitant du nord de la France ne mangera pas des melons, pêches ou encore abricots au mois de juin. Le locavorisme peut être frustrant. Difficile alors de combiner variété, proximité et saisonnalité.
L’achat en circuit court est une réponse aux enjeux sociétaux et environnementaux. Plus qu’un mode de consommation, c’est une philosophie de vie. Un appel à rejeter le superflu, en consommant moins mais mieux. L’essor du minimalisme ces dernières années le prouve.